Le mois de mai est souvent synonyme de jours fériés, comment est-on rémunéré lors d’un jour férié 
Les jours fériés sont régis par les dispositions des articles L3133-1 du Code du Travail et suivants.
Les jours fériés y sont d’ailleurs listés. (1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, l’Ascension, le lundi de Pentecôte, le 14 juillet, l’Assomption, la Toussaint, le 11 novembre, le jour de Noël)
L’article L3133-3 du même Code prévoit que les jours fériés qui sont chômés autrement dit non travaillés n’entraînent aucune perte de salaire pour les salariés qui disposent d’au moins 3 mois d’ancienneté dans l’entreprise.
Certains salariés sont toutefois exclus par cette disposition.
Attention, le 1er mai est un jour férié particulier puisqu’il est le seul jour férié et chômé (non travaillé).
Le salarié qui travaille le 1er mai est doublement rémunéré :
Dans les établissements et services qui, en raison de la nature de leur activité, ne peuvent interrompre le travail, les salariés occupés le 1er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire. Cette indemnité est à la charge de l’employeur. (article L3133-6 du Code du Travail)
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Article rédigé par Amandine MOREELS et Emilie YVART, avocates au Barreau de LILLE, du cabinet MY AVOCAT, droit de la famille et droit du travail