Customize Consent Preferences

We use cookies to help you navigate efficiently and perform certain functions. You will find detailed information about all cookies under each consent category below.

The cookies that are categorized as "Necessary" are stored on your browser as they are essential for enabling the basic functionalities of the site. ... 

Always Active

Necessary cookies are required to enable the basic features of this site, such as providing secure log-in or adjusting your consent preferences. These cookies do not store any personally identifiable data.

No cookies to display.

Functional cookies help perform certain functionalities like sharing the content of the website on social media platforms, collecting feedback, and other third-party features.

No cookies to display.

Analytical cookies are used to understand how visitors interact with the website. These cookies help provide information on metrics such as the number of visitors, bounce rate, traffic source, etc.

No cookies to display.

Performance cookies are used to understand and analyze the key performance indexes of the website which helps in delivering a better user experience for the visitors.

No cookies to display.

Advertisement cookies are used to provide visitors with customized advertisements based on the pages you visited previously and to analyze the effectiveness of the ad campaigns.

No cookies to display.

Over 10 years we help companies reach their financial and branding goals. Engitech is a values-driven technology agency dedicated.

Gallery

Contacts

411 University St, Seattle, USA

engitech@oceanthemes.net

+1 -800-456-478-23

Droit des affaires Tous

VERS UNE REMISE EN CAUSE DU BARÈME DIT « MACRON » ?

Ce texte prévoit également un barème dérogatoire et moins favorable au salarié licencié de manière abusive dans une entreprise employant moins de 11 salariés.

L’article L1235-3 du Code du Travail issu de l’ordonnance du 22 septembre 2017, modifié par la loi du 29 mars 2018, n°2018-217, a introduit un barème d’indemnisation fixant une indemnité minimale et une indemnité maximale pour le salarié licencié de manière abusive.

Ce barème a été vivement critiqué par de nombreux auteurs en raison notamment de sa contrariété avec l’article 24 de la Charte Sociale Européenne du 3 mai 1996 signée à Strasbourg, et de l’article 10 de l’OIT n°158 qui prévoient qu’un salarié licencié sans motif valable doit pouvoir bénéficier d’une indemnité adéquate ou d’une réparation appropriée.

Le 26 septembre 2018, le Conseil des Prud’hommes du Mans choisissait d’écarter cette argumentation juridique pourtant pertinente au motif que les juges du fond conservaient la liberté de prendre en compte les éléments déterminant le préjudice subi par le salarié licencié.

Alors que le principe du barème dit « Macron » semblait adopté, le Conseil des Prud’hommes de Troyes vient de rendre, le 13 décembre dernier, une décision contraire considérant qu’il se heurtait tant à l’article 10 de l’OIT n°158 qu’à l’article 24 de la Charte Sociale Européenne du 3 mai 1996.

Affaire à suivre donc….